Voici l’illustration représentant Nyx, la capsule spatiale de The Exploration Company, en préparation pour ses missions en orbite basse prévues dès 2025. Tu peux écrire "1" quand tu veux que je lance l’article.
Une nouvelle page de l’aventure spatiale européenne est en train de s’écrire. En 2025, The Exploration Company prévoit de tester en orbite terrestre basse sa capsule spatiale Nyx, un véhicule réutilisable conçu pour transporter du fret — et à terme, des humains — autour de la Terre, puis au-delà. Fondée en 2021, cette start-up européenne bouscule les codes de l’industrie spatiale avec un mélange audacieux d’innovation technologique, de réactivité industrielle et de vision stratégique. Avec Nyx, elle entend positionner l’Europe comme un acteur majeur du transport spatial autonome, à un moment où la dépendance aux opérateurs extra-européens reste une question centrale.
Le nom "Nyx", emprunté à la déesse grecque de la nuit, annonce déjà l’ambition poétique et technique du projet : offrir à l’Europe une capsule capable de naviguer dans l’orbite basse avec agilité, polyvalence et durabilité. Contrairement aux grandes capsules américaines (Dragon de SpaceX ou Starliner de Boeing), Nyx vise une approche modulaire, avec un design pensé pour évoluer au fil des missions. Sa structure sera entièrement réutilisable, son système de propulsion non toxique, et sa fabrication optimisée pour une production en série abordable. Une philosophie industrielle qui s’inspire des meilleures pratiques du NewSpace, tout en intégrant les exigences du vieux continent.
La première mission orbitale, prévue pour 2025, servira de démonstration technologique. Il s’agira de valider les systèmes de propulsion, de navigation, de contrôle thermique, de télécommunication, et surtout, de rentrée atmosphérique — l’un des points les plus critiques pour tout véhicule spatial réutilisable. Nyx devra prouver qu’elle peut survivre à la chaleur extrême de la descente, maintenir sa trajectoire, et revenir intacte sur Terre, prête à être réutilisée. Un défi immense, que seule une poignée d’entreprises dans le monde ont réussi à relever jusqu’ici.
Cette mission orbitale marquera une étape clé dans le calendrier de développement de l’entreprise. D’ici 2026-2027, The Exploration Company prévoit déjà d’utiliser Nyx pour livrer du fret à des stations spatiales, qu’il s’agisse de la Station spatiale internationale (ISS), ou de nouvelles stations commerciales actuellement en développement. À moyen terme, la capsule pourrait aussi être utilisée pour des missions lunaires de type ravitaillement, démontrant ainsi sa capacité à sortir de l’orbite terrestre. L’objectif ultime est clair : faire de Nyx un acteur central du transport spatial européen — et pourquoi pas, un futur véhicule habité.
Ce projet arrive à un moment stratégique. L’Europe, malgré ses réussites dans le domaine des satellites et des lanceurs, ne dispose toujours pas de son propre système de transport spatial réutilisable. Elle dépend des capsules américaines pour les missions habitées, et reste largement absente du marché du fret orbital, dominé par SpaceX. Nyx pourrait donc combler un vide, et offrir aux agences et entreprises européennes une solution locale, flexible et compétitive. Le projet est soutenu par plusieurs institutions, dont la Commission européenne, l’ESA, et des investisseurs privés convaincus de l’urgence de réindustrialiser le spatial européen.
Ce qui distingue The Exploration Company, au-delà de la technologie, c’est aussi sa culture d’entreprise. Fondée par Hélène Huby, ancienne directrice chez Airbus Defence and Space, la start-up mise sur une structure légère, une équipe internationale, et une démarche de développement agile. Elle fait appel à des fournisseurs européens, mais reste indépendante des grands consortiums traditionnels. Cette liberté lui permet d’innover rapidement, tout en maîtrisant les coûts. Le design de Nyx, par exemple, est pensé dès le départ pour la réutilisation, avec un minimum de pièces jetables, et une logique modulaire inspirée de l’industrie automobile.
Le choix du moteur de Nyx illustre cette approche. The Exploration Company a opté pour un système à propulsion verte, à base de peroxyde d’hydrogène et de carburant non toxique, évitant ainsi les ergols hypergoliques utilisés dans certaines capsules traditionnelles. Ce choix réduit les risques au sol, facilite la logistique, et s’inscrit dans une démarche de spatial durable. Car au-delà de la réutilisabilité, c’est aussi l’empreinte environnementale du transport spatial qui est en jeu — un enjeu que l’entreprise prend très au sérieux.
Si les tests de 2025 sont concluants, Nyx pourrait rapidement devenir un produit phare sur le marché européen et international. Elle pourrait intéresser les agences gouvernementales, mais aussi les entreprises du secteur privé, les opérateurs de stations spatiales, et même des clients institutionnels souhaitant lancer des expériences scientifiques ou technologiques dans l’espace. La capsule pourrait également être intégrée dans des missions robotiques, ou servir de base à des modules lunaires dans le cadre du programme Artemis.
Le succès de cette première mission orbitale serait donc bien plus qu’une démonstration technique. Il représenterait un signal fort : celui d’une Europe capable d’innover, de prendre des risques, et de construire son autonomie dans un domaine stratégique. Nyx n’est pas une copie des capsules existantes, mais une proposition originale, pensée pour répondre aux besoins actuels et futurs de l’exploration spatiale. C’est un outil, mais aussi une vision.
Analyse de l’équipe NVNews : Avec Nyx, The Exploration Company incarne une nouvelle génération d’acteurs spatiaux européens, ambitieux, agiles et résolument tournés vers l’avenir. Ce projet, à la fois technologique et stratégique, pourrait bien faire basculer l’Europe dans l’ère du transport spatial réutilisable. Une capsule, une mission, mais surtout, une promesse.
"L'équipe NVNews"
The Exploration Company prévoit de tester sa capsule spatiale Nyx en 2025 pour des missions en orbite terrestre basse